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L’après-midi d’un foehn Version 1

I.C.E.

L’après-midi d’un foehn Version 1

L’après-midi d’un foehn Version 1

L’après-midi d’un foehn version 1

Combien de temps vit un sac plastique ? Entre la mélasse du pétrole et son utilisation, combien de temps ?

Rien, comparé au temps où il va errer sur la planète au gré des vents et des tourbillons.

Libérer ses mains, se tenir debout ou à l’envers, être l’objet de tous les mouvements.

Juste un bruit et la caresse de l’air.

Le dispositif de cette performance est celui d’une turbine simple permettant de créer un vortex. Les objets façonnés à partir de sacs plastiques évoluent dans l’espace réagissant au mouvement de l’air contrôlé par la protagoniste.

Là commence sa vraie vie, celle de son autonomie, poche anonyme parmi les poches du monde entier, en route pour une éternité imputrescible !

Et surtout pourvu qu’il y ait du vent pour franchir les obstacles, pour franchir les océans et les montagnes et faire d’autres rencontres, et se frotter à de nouvelles vies.

Et si nous aussi, humains, accrochés au sol, nous pouvions nous échapper de la gravitation pour enfin flirter avec le libre arbitre des vents, et nous laisser transporter dans les valses de l’air ?

Et si en toute insouciance, nous nourrissions notre soif de défricher des territoires inconnus, de mener des combats incertains pour faire de chacun de nos membres une partie de nous, autonome et incontrôlée. 

Phia Ménard, août 2010.

Genèse du projet

Cette performance est née d’une commande de Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes, dans le cadre de la Fête des Sciences, dont le thème en 2008 était « le mouvement ». La contrainte était de présenter cette forme dans l’enceinte du Musée, qui n’a pas pour vocation première d’accueillir des spectacles vivants.

Au fil du temps passé seule la nuit dans le Musée, Phia Ménard s’est intéressée rapidement à la Galerie de l’évolution. Le silence et l’immobilité de tous ces animaux sauvages réunis dans un même lieu l’ont frappée. Prenant conscience de l’impossibilité d’une telle situation dans le réel, être en présence de tous ces animaux vivants, elle décide de travailler sur une réflexion de l’être humain créateur, mais aussi destructeur.

Dans le cadre de son projet artistique « I.C.E. » pour Injonglabilité Complémentaire des Eléments, elle a alors entamé une recherche sur l’air et le vent et l’idée est venue de faire bouger le pelage de ces animaux avec de l’air propulsé par des ventilateurs, comme pour leur redonner vie.

Le lien s’est ainsi tissé avec un objet de la vie courante, un objet dépourvu d’humanité, qui produit une pollution extrême s’il n’est pas recyclé : un sac plastique. La construction d’un personnage attachant et gracieux à partir du façonnage d’un simple sac plastique, pose l’intervention de l’humain, car c’est lui qui fabrique la marionnette, c’est aussi lui qui lui reprend la vie.  

L’objet est manipulé par l’air, danse et tourbillonne sur la musique de Claude Debussy, référence incontournable à l’œuvre du compositeur intitulée « L’après-midi d’un faune » elle-même inspirée du poème de Mallarmé portant le même titre.

Ici, le « foehn » comme référence au vent transalpin, dont les effets, selon certaines études scientifiques menées à l’Université de München (Allemagne), peuvent conduire à un surcroît de meurtres et suicides.

Distribution

Conception et écriture : Phia Ménard

Assistée de : Jean-Luc Beaujault

Interprétation en alternance : Jean-Louis Ouvrard, Cécile Briand, Silvano Nogueira

Création de la bande sonore : Ivan Roussel d’après l’œuvre de Claude Debussy

Diffusion de la bande sonore, en alternance : Olivier Gicquiaud, Mateo Provost, David Leblanc, Ivan Roussel

Conception des marionnettes : Phia Ménard – Réalisation : Claire Rigaud

Photographies : Jean-Luc Beaujault

Co-directrice, administratrice et chargée de diffusion : Claire Massonnet

Régisseur général : Olivier Gicquiaud

Assitante d’administration et de production : Constance Winckler

Chargée de communication : Justine Lasserrade

Durée : 25 minutes – Spectacle tout public à partir de 5 ans

Manipulation de matières – Performance sans paroles

La Compagnie Non Nova – Phia Ménard est conventionnée et soutenue par l’État – Préfet de la région des Pays de la Loire – direction régionale des affaires culturelles, la Ville de Nantes, le Conseil Régional des Pays de la Loire et le Conseil Départemental de Loire-Atlantique. Elle reçoit le soutien de l’Institut Français et de la Fondation BNP Paribas.

La Compagnie Non Nova – Phia Ménard est artiste associée à l’Espace Malraux Scène nationale de Chambéry et de la Savoie et au TNB, Centre Européen Théâtral et Chorégraphique de Rennes.

Remerciements chaleureux à Pierre OREFICE, aux enseignantes et élèves de l’Ecole Gaston Serpette / Nantes (Maternelle et Cours Préparatoire année 2008/2009), à Pierre WATELET et Mathilde CARTON du Muséum d’Histoire Naturelle / Nantes, et Pascal LEROUX du Collectif la Valise / Nantes.

Contexte de diffusion

« L’après-midi d’un foehn Version 1 » est la première pièce de la trilogie des « Pièces du Vent ». Elle est diffusée en parallèle des deux autres pièces « L’après-midi d’un foehn » et « VORTEX ». Premier cycle du processus non exclusif I.C.E. (Injonglabilité Complémentaire des Eléments).

Photos

Vidéo

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